Jean Bouchaud-le vieux chef ivoirien-1935
Comme d'habitude après une longue journée passée au près de ses bêtes et avoir commandé les troupes, Marmheht, le vieux chef ivoirien du village que tout le monde appréciait, rentra chez lui, se vautra dans son hamac et s'effondra en larmes.Personne ne se doutait de son malheur, de cette haine qu'il portait en lui. Tout le monde le connaissait joyeux, souriant, serviable et réservé. Il n'aimait pas montrer ses sentiments. Il avait une femme, des amis par centaine, une famille, de quoi vivre normalement, un poste en tant que chef dans le plus grand village du pays. Qu'est-ce qui pouvait bien le rendre aussi triste? Et bien sa tristesse naquit le jour où il apprit qu'il ne pourrait laisser sa descendance sur ses terres, qu'il ne pourrait admirer le sourire d'un merveilleux être, qu'il n'aura jamais l'honneur d'élever un enfant comme tout le monde. Ce fait le rongea car rien ne peut remplacer cet amour entre un père et un fils.
Pieltain Fanny
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