Latiff Mohidin-Karam-1944


Journal de bord, novembre 1859

Nous étions 340 hommes au départ. Nous avions tous une famille ou quelqu,un qui nous attendrais sur le quai le jour de notre retour. Mais me voila, moi Pago, seul survivant. J,étais surement le moins confiant de tous, et j'avais bien raison. Certes, en montant dans ce bateau, je connaissais les conditions de vie sur la mer,d'ailler certains d'entre nous en sont morts mais pour être totalement franc, les pires conditions de vie sont celles sur la terre. Sur la terre quand on est seul, quan nous perdons ceux qui nous ont côtoyés pendant des mois et des semaines entières, quand on est en train de couler comme notre bateau l'a fait quelques temps auparavant, quand nous nous consumons petit à petit et que nous ne pouvons pas y remédier. Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi profond que cette douleur et cette tristesse qui me ronge et me pousse à bout. Je touche malheureusement le fond.
  Aujourd'hui, du haut de ce rocher, mon rêve le plus cher est exaucé.
Après avoir lu la dernière ligne du carnet de son père retrouvé, Mickaela s'effondre en larmes car son papa lui manque plus qu quiconque ne lui avait jamais manqué.

Louise Humblet (je n'ai pas trouvé la photo de mon oeuvre)

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