Théo Van Doesburg - Composition X - 1918
Le labyrinthe
Dans ce monde triste, je suis seul, je suis seul depuis toujours dans cet endroit sombre et peu accueillant. La lumière est un peu bleutée et le fond de l’air est humide. Quand on prend une bouffée d’air par la bouche on ressent un goût amer très désagréable. Il fait froid, pas un froid qui vous donne juste des frissons mais un froid qui fait trembler. On entend au loin un bruit, un bruit d’eau qui coule mais le bruit est très sourd, on ne l’entend presque pas c’est comme si il était étouffé. Dans ce monde dont la description est tout sauf joyeuse et ne donne envie a personne d’y entrer, il y a quand même presque un sentiment d’angoisse. Coincé entre tous ces murs on en voit jamais le bout. Comme enfermé, on dirait… un labyrinthe.
Louise D’Harveng
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